PENSÉES POUR VIVRE HEUREUX MALGRÉ LA RÉFORME DES RETRAITES (nouvelle série - PART 3)

Ce que nous croyons sur les gens a une influence beaucoup plus grande qu'on ne pourrait le penser. Et c'est aussi valable sur des catégories de personnes.

Car ce que l'on pense sur autrui va déformer totalement notre perception de la réalité.

Ainsi :

- si une personne que l'on apprécie fait quelque chose de bien, on ne sera pas étonné. C'est dans sa nature !

- mais si une personne que l'on apprécie commet des actes répréhensibles, on refusera d'y croire. Car une personne "bien" ne peut pas faire des choses "mal".

 

Au contraire :

- si une personne (ou une catégorie de personnes) que l'on n'apprécie pas fait quelque chose de mal, on ne sera pas étonné. C'est dans sa nature !

- mais si une personne que l'on n'apprécie pas fait quelque chose de bien, on refusera d'y croire. On se dira qu'il y a une erreur quelque part, que l'on ne nous a pas tout dit sur les circonstances, que c'est vraiment l'exception qui confirme la règle. 

 

 

Ainsi, les gens "bien" ne peuvent faire que des choses "bien". Et les gens "mal" ne peuvent faire que des choses "mal".

De plus, les gens "bien" ne peuvent pas faire de choses "mal". Et les gens "mal" ne peuvent pas faire de choses "bien".

 

Ces étiquettes arbitraires et ces oeillères ne sont pas uniquement le fait des individus mais aussi le fait d'institutions.

Par exemple, la justice fonctionne abondamment avec ces jugements préconçus : ce qui explique qu'un notable (quelqu'un de "bien") sera toujours jugé moins sévèrement pour les mêmes faits qu'un jeune issu d'une banlieue déshéritée (quelqu'un de "mal").

Car quelqu'un de "mal" fait toujours le "mal". 

Et quelqu'un de "bien" ne peut pas faire le "mal" : c'est donc juste une erreur de sa part ou un malencontreux malentendu.

En résumé : arrangez-vous pour faire partie des gens "biens", arrangez-vous pour avoir une bonne réputation. Ca peut toujours servir !

A suivre...