RÉSOUDRE LES PROBLEMES DES AUTRES MAIS PAS LES SIENS : LE SYNDROME DU SAUVEUR (PART 2)
Apparemment oui, sauf que dans le syndrome du sauveur, la "victime" (voir triangle de Karpman dans article précédent) n'a le plus souvent rien demandé.
Le sauveur, voyant la victime se débattre dans ses problèmes ne l'aide pas a` trouver des solutions mais prend les choses en main et résout les problèmes a` la place de la victime. Victime qui se sent évidemment plus ou moins redevable ensuite face a` un sauveur si doué pour résoudre les problèmes des autres.
Mais alors, cette compulsion a` vouloir aider les autres malgré eux, d'ou` vient-elle ?
Le plus souvent, elle vient de l'enfance :
Comment sortir du syndrome du sauveur ?
1) en arrêtant de vouloir solutionner a` tout prix les problèmes des autres. En laissant les autres trouver leurs propres solutions. Quitte a` les voir patauger un certain temps avant de trouver.
2) en proposant une aide non directive différente de l'assistanat présent dans le syndrome du sauveur.
3) mais surtout, en appliquant les bonnes techniques permettant de résoudre les problèmes des autres a` soi-même. Car le "sauveur" qui passe sa vie a` résoudre les problèmes des autres ne résout pas les siens pendant ce temps-la`. Problèmes qui s'accumulent parfois dramatiquement.
Si l'on est doué pour résoudre les problèmes des autres, il n'y a aucune raison pour que l'on ne soit pas doué pour résoudre les siens.
Mais il ne faut pas voir non plus le syndrome du sauveur partout sinon on pourrait considérer que vouloir aider des personnes qui n'ont rien demandé est nocif (ce qui n'est pas toujours le cas, heureusement).
Que deviendraient alors les professeurs, les coachs et les psychologues qui sont souvent des "sauveurs " ? Et ne parlons pas des politiciens qui veulent sauver le monde !
FIN.
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