COMMENT VAINCRE SES ENNEMIS : LES TECHNIQUES LES PLUS EFFICACES ! (PART 34)
La théorie des jeux est un domaine des mathématiques qui propose une description formelle d'interactions stratégiques entre des agents (appelés « joueurs »). Les fondements mathématiques de la Théorie moderne des Jeux ont été décrits dans les années 1920.
On appelle "jeu à somme nulle" ou jeu strictement compétitif les jeux à deux joueurs dans lesquels l'intérêt de l'un des deux joueurs est strictement opposé à l'intérêt de l'autre joueur.
Exemples : "Je gagne, tu perds" ou "Je perds, tu gagnes".
Les échecs ou le poker sont des jeux à somme nulle car les gains de l'un sont très exactement les pertes de l'autre.
On appelle "jeu a` somme non nulle" un jeu dans lequel les gains ou les pertes s'ajoutent, s'accumulent.
La guerre est souvent un jeu a` somme non nulle négatif car les deux belligérants sont souvent a` la finale deux perdants (pertes humaines, pertes matérielles, objectifs non atteints).
A l'opposé, la coopération est un jeu a` somme non nulle positif : les deux parties gagnent ensemble.
Si les jeux a` somme nulle (conflits ouverts) sont le plus souvent efficaces sur le court terme, il a été démontré par la "Théorie des Jeux" et par l'expérience que, sur le long terme, la meilleure stratégie est celle de la "coopération" (jeu a` somme non nulle positive). Malheureusement, les humains visent plus souvent le court terme que le long terme.
On dit qu'un jeu est à "information complète" si chaque joueur connaît lors de la prise de décision :
- ses possibilités d'action.
- les possibilités d'action des autres joueurs.
- les gains résultants de ces actions.
- les motivations des autres joueurs.
Dans ce cas, il est possible d'engager un jeu a` somme nulle (je gagne, tu perds) si l'on a bien évalué ses chances de victoire.
A l'inverse, si l'on surestime ses propres possibilités d'action, celles des autres joueurs (l'ennemi ou l'adversaire), si l'on a du mal a` évaluer les gains possibles et les motivations des autres joueurs, il est plus prudent de ne pas s'engager dans un "jeu". Ou alors, de proposer un jeu a` somme non nulle positive : négociation, coopération, armistice, etc...
On voit ainsi tout l'intérêt de la Théorie des Jeux. Celle-ci permet d'élaborer des stratégies précises en fonction de la situation. Elle permet également de choisir un "jeu" plutôt qu'un autre. Voire de refuser de jouer.
A suivre...
par Carol Ann Vergänglich
et ZCI.
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