RÉPUTATION ET IMAGE DE MARQUE : ON SE FIE AUX APPARENCES ET L'HABIT FAIT LE MOINE ! (PART 2)


Si la tyrannie des apparences augmente les inégalités socio-professionnelles, on peut utiliser ces apparences dans une "société du paraître". Car, malgré ce qui est dit, l'être est peu considéré en comparaison du paraître dans nos sociétés dites "modernes."

Que vaut une personne avec de grandes qualités humaines comparée avec un manager super riche ?

Que vaut un chômeur âgé (pourtant diplômé) de longue durée comparé a` un jeune homme sans diplômes qui fait le beau sur les plateaux de télévision et qui bénéficie ainsi d'une notoriété médiatique ?

Paraître, paraître et encore paraître, telle est la loi !

 

 


 

 


 

Mais si le paraître prévaut sur l'être, pourquoi ne pas l'utiliser a` son profit ? Pourquoi ne pas jouer a` fond sur sa beauté, sa jeunesse, ses relations pour obtenir amour, travail et argent ?

 

 

 


 Nul doute que de nombreuses personnes ayant pressenti ou vérifié que les apparences et le paraître jouaient un rôle essentiel et prépondérant dans nos sociétés les utilisent a` leur avantage.

Mais qu'en est-il de tous ceux qui ne pourront jamais "jouer" avec leur physique, leur jeunesse, leur richesse ? Le fossé risque de se creuser encore plus entre ceux qui peuvent utiliser les apparences a` leur profit et ceux qui ne le peuvent pas. 

 

 

Dans des sociétés néo-libérales qui ne croient en rien sauf en l'argent et au paraître, il semble difficile de revenir a` des valeurs saines : mérite, valeur personnelle, compétences, qualités humaines.

Mais il y aura un jour un point de non-retour : aucune société ne peut vivre et survivre uniquement en se basant sur les apparences. Pour faire tourner l'économie, il faut plus de personnes compétentes dans les entreprises que de personnes belles physiquement parlant de l'économie sur les plateaux de télévision...

 

 

FIN.


 


 

par Anastasia Izvasi   


 et ZCI.

 

 

 

 

 

 



 

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